La profession d’avocat évolue pour s’adapter au monde qui bouge (technologie, économie, juridique, management, société, éthique…) en aménageant ses offres, sa relation clients, son mode de management……. Le défi : préserver les atouts des règles déontologiques qui font sa force (secret, indépendance, obligation de conseil et d’assistance, excellence, connaissance de la source des honoraires…).

Notre veille permanente du secteur depuis 2001 nous permet de faire aujourd’hui les observations suivantes sur les mutations de la profession d’avocat. On constate :

Des nouvelles offres des cabinets 

Pour s’adapter au nouveau contexte (technologique, économique…..), les cabinets font évoluer leurs offres vers :

  • de nouveaux métiers
  • des nouveaux marchés (droit des technos, des robots, de la consommation, RSE…)
  • des spécialisations pointues
  • un marché de dossiers peu rentables (vie des sociétés, recouvrement de créances)
  • des zones géographiques émergentes
  • une dimension internationale

Un nouveau type de relations avec les clients

Pour prendre en compte le monde qui bouge, les cabinets modifient leur relation clients, mettent notamment de plus en plus en avant : 

  • le lien étroit avec le client
  • leur expérience de certains secteurs d’activité économique
  • leur connaissance du monde des entreprises
  • leur adaptation à certains nouveaux  types de clients (start up, incubateurs d’entreprises en activité pro bono)
  • leur usage du langage de l’entrepreneur
  • l’offre de détachement d’avocat en entreprise
  • des prix clairs

De nouveaux modes de management du cabinet

Pour tenir compte des mutations de la profession et des nouvelles formes d’exercice de la profession, les cabinets modifient aussi leurs modes de management au niveau de  :

  • la facturation
  • le recrutement  vers plus de diversité)
  • les RH (vers plus de parité)
  • la gestion, plus transparente
  • le développement  (innovations, R& D, échanges de connaissances)
  • leur place dans la société (actions pro bono, critère d’évaluation des collaborateurs,  RSA)
  • les modes de gestion des « projets juridiques » en droit des affaires et dans les gros contentieux
  • l’externalisation, en province ou à l’étranger, de prestations de services juridiques (secrétariat juridique, PI)
  • le financement (ouverture du capital à des non avocats)
  • le recours à des agences de communication externes pour se rendre plus visibles
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